jeudi 12 février 2009

"On ne va jamais aussi loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va..."






"On ne va jamais aussi loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va..."




Euphémisme intéressant que cette citation...Non?!

Je prendrai ici, pour réfléchir à cette phrase, l'image d'un marin perdu dans le brouillard, en pleine mer: Il ne voit plus la terre, ses instruments de naviguation ne fonctionnent plus, il est seul...

Que fait-il?
Deux options, pour le malheureux:

1.Il s'arrête et se laisse dériver, au gré des vagues et des courants;
2.Il avance, coûte que coûte, réglant au mieux ses voiles et son cap, parcequ'il se dit que comme la terre est ronde, il va bien finir par en apercevoir un bout, de cette terre...!

Demandons-nous alors ce que nous ferions, nous, dans un tel cas ...

Personnellement, je le ferai avancer, ce fichu bateau. Pas vous?

Revenons donc à la réalité...
Lorsque l'on a un objectif, un but, ou un rêve, on avance, jour après jour,on se donne les moyens de l'atteindre.

Exactement comme notre marin, qui, par beau temps, mène son bateau, ne perdant jamais de vue le petit point à l'horizon qu'est la terre.

Cependant, la question se pose si l'on n'a plus notre cible en vue:
Où aller, alors? Vers quel objectif?

Pourquoi continuer à avancer, si l'on ne sait pas où l'on veut aller?
Ou encore, si l'on est déjà arrivé là où l'on voulait aller?

Alors, que faire?Réfléchissez...

Comment, vous ne savez pas?!

Pourtant, vous êtes exactement dans la même situation que notre marin dans le brouillard: sans repère...
Vous êtes à la barre du plus grand navire qui puisse exister: votre vie!
La réflexion devrait donc être la même que pour notre marin, non?

Pourquoi donc est-ce plus difficile de savoir comment réagir lorsque l'on ne sait que faire de nos vies, que lorsque l'on est au milieu des éléments déchaînés?

Je ne connais pas la réponse à cela, si toutefois il y en a une...

D.


Qui a écrit cette phrase ? Un philosophe... un psychologue... un explorateur...
Depuis quelques jours que j'y pense, que je retourne ces mots dans ma tête,
cela m'avait toujours paru plutôt... pessimiste.
De genre, on perd beaucoup d'énergie, quand on ne sait pas où on va ; on se perd, on s'épuise.
Aujourd'hui, alors que je m'attaque plus concrètement à poser des mots sur l'écran,
tout à coup, en relisant cette phrase, je la trouve...optimiste.
Il me faut pas chercher à vouloir contrôler, mais se laisser porter,

et de belles choses imprévues peuvent émerger, on peut "aller loin" au sens figuré.
Humeur plus guillerette, optimisme ambiant, malgré la grisaille de cet hiver finissant ?
C'est quand même fou, ce changement d'appréhension de son environnement, de son entourage, des mots.

Je pense aussi à cette idée d'"aller loin dans la vie" (tu iras loin, mon fils !)
Que cela veut-il dire au juste ?
On n'a pas forcément besoin d'aller loin pour se trouver, pour se réaliser... mais le d
épart au loin peut en être le préalable, la première pierre, loin de ce qui peut ressembler à une fuite
Enfin, on ne peut le savoir qu'en le tentant, non ?!
A bon entendeur... toute ressemblance avec des personnes existantes est-elle fortuite ?...

E.

jeudi 5 février 2009

De l'inconvénient d'être orgueilleux...

L'orgueil, vu par E...
"Quoi de mieux pour se lancer que d'attaquer par le coeur du problème ?

Le centre névralgique, tout en lave et fusion.
Tout a commencé lors d'un trentième anniversaire, avec l'inconvénient d'être... né
Un changement de dizaine est souvent propice aux réflexions et bilans en tout genre
Une philosophie simple consistant à revenir sur cette idée que, de par le fait d'être né, on réduit à un le champ des possibles qui étaient avant innombrables
Le nouveau-né a tiré un numéro qui exclut le reste
Il aura les yeux noisette, les cheveux châtain, un grain de beauté derrière l'oreille
Un faible pour le chocolat, une tendance à l'empathie, un malheureux penchant pour un orgueil mal placé
Ah, nous y voilà
Pourtant cela n'a pas l'air si terrible que cela comme mot, ça pourrait même avoir l'air d'être un faux défaut quand on y réfléchit, genre entretien d'embauche : "je suis trop perfectonniste" (ça doit être dur à vivre, oui...)
Mais il faut se rendre à l'évidence ; c'est un sacré boulet
Un boulet qui affecte tous les champs de votre vie, quand il s'y met
Ce titre de poste ne me va pas, je ne vais pas m'abaisser à dire mes sentiments à untel de peur de me prendre ce si poétique mot de "rateau" (mais qui est bien parlant, quand on imagine se prendre l'engin en pleine figure)
Je suis bien habillé là, pourquoi tous les yeux ne sont pas posés sur moi ?
J'ai fait l'effort d'aller vers l'autre, pourquoi ne suis-je pas récompensé ?
Le pire est qu'on devient son pire ennemi, son plus dur juge, son parent autoritaire
Pas de quartier, pas de répit, pas de trève
Ce cher Gustave, en le poussant à bout, a mis le doigt sur son paroxysme : "le plus grand orgueil est de se mépriser soi-même"
On est pas sortis de l'auberge, là
Cette seconde peau qui vous colle à la peau, comment muer ?
Si seulement on pouvait changer de vêtement comme d'humeur
On veut le garder précieusement comme de l'or-
Il y a du masochisme là-dedans ? C'est bien possible
L'âme humaine est bien complexe, et pas toujours pour le meilleur
Attention, d'ici peu, de l'avantage d'être... cynique. "


Et D, qu'en pense-t-elle??
"L'orgeuil...L'un des sept pêchés capitaux...

Défini comme "le manque ou l'absence d'humilité", l'orgueil est, selon moi, le défaut le plus répandu chez l'être humain.
Qui, en effet, n'a jamais, par orgueil, refusé d'admettre ses tords, rappelé un être cher, ou présenté ses excuses???


Un trop-plein d'orgueil peut en effet parfois nous amener à des "ratés", plus particulièrement dans nos relations avec les autres...

Un exemple: une dispute avec l'homme de notre vie...
Comme souvent, les tords sont partagés...Qu'est-ce qui vous empêche alors de faire le premier pas et de le rappeler???

Justement, c'est l'orgueil.

C'est lui qui nous pousse "à bouder" l'élu de notre coeur. Parcequ'on se dit "Pourquoi ce serait à moi de rappeler et pas lui...?" La réponse: parceque lui de son côté se dit exactement la même chose!!

Alors cessons d'être trop orgueilleux; et n'oublions pas que la vie est courte et qu'il serait bête de la passer à bouder les gens qu'on aime, simplement pour protèger son ego...!


Si l'orgeuil est sans conteste un défaut, il peut aussi, par certains côtés, devenir une qualité notoire, même si je trouve que le mot "qualité" est un peu fort...

En effet, une personne qui n'a pas d'orgueil peut être perçue comme dénuée d'amour-propre, donc de confiance en soi...Et par là-même de caractère. Un peu d'orgeuil est donc, selon moi, necéssaire pour réguler nos relations avec les autres.


Pour conclure, je dirai donc de l'orgueil, oui, mais à petite dose!!"